Silences des Années
Jordi Brahamcha-Marin interroge ici la capacité d’Annie Ernaux à réaliser son projet d’une autosociobiographie.
Lire la suite...LA REVUE DES HUMANITES POLITIQUES
Jordi Brahamcha-Marin interroge ici la capacité d’Annie Ernaux à réaliser son projet d’une autosociobiographie.
Lire la suite...Aurélie Adler reconstruit plusieurs parcours possibles au sein des Années en s’appuyant sur des phénomènes de consonances – thématiques, génériques ou poétiques – entre Ernaux et trois auteurs, Marcel Proust, Simone de Beauvoir, George Perec.
Lire la suite...Avec l’ouverture des Années, le lecteur est saisi par une forme renouvelée de l’autobiographie et de l’élégie, conçue comme une évocation du temps qui passe et détruit tout. Une analyse d’Anne Coudreuse.
Lire la suite...Dans cet article, Clélie Millner s’intéresse au mouvement constant qui traverse l’oeuvre d’Annie Ernaux qui rend impossible l’ordonnancement du récit de soi.
Lire la suite...Robespierre, figure clivante de la Révolution française, fait l’objet de représentations duales. Martyr et vertueux au théâtre, il devient froid et tyrannique au cinéma, comme le montre Antoine de Baecque. Les corps se font vecteurs de cette froideur ; à un Robespierre isolé et guindé répond un Danton éloquent et pressé par la foule
Lire la suite...A partir des représentations romanesques de la Terreur de 1793, Gérard Gengembre analyse les imaginaires contre-révolutionnaires. Derrière une fascination commune pour la tragédie, ils incarnent déjà les différentes familles politiques dans leur diversité, notamment par leur traitement du religieux.
Lire la suite...S’appuyant sur les témoignages de Zabel Essayan et Hagop Oshagan sur le génocide arménien, Catherine Coquio analyse l’emprise de la terreur sur l’écriture. Si Essayan, témoin immédiat des massacres, se laisse emporter par une profusion de mots face à l’horreur, Oshagan y répond par la mise en histoire de l’insensé, dans une démarche patrimoniale.
Lire la suite...Comment transmettre la mémoire sous la Terreur ? Annie Epelboin aborde la « démémorisation » forcée des individus en URSS et montre que la Terreur elle-même, privée de mémoire, débouche sur une mémoire de substitution, déréalisante.
Lire la suite...Luba Jurgenson s’intéresse dans cet article aux effets de la Grande Terreur sur un vécu individuel, à partir du journal tenu par Ivan Tchistiakov, un gardien du camp du BAMLag en URSS. Elle montre que le Journal permet de comprendre à la fois la dimension langagière des stratégies d’adaptation que déploie l’auteur face à sa situation et le désespoir que suscite l’échec de ces stratégies.
Lire la suite...Quelle pertinence conserve aujourd’hui la notion de terreur? Ce dossier, dirigé par Frédérique Leichter-Flack et Philippe Zard, mène l’enquête en examinant, dans une perspective pluridisciplinaire, les ruptures, infléchissements et évolutions observables depuis la Révolution française jusqu’à nos jours.
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