Exil et héritage : l’enfance et la mémoire de la Shoah dans les romans de Nicole Krauss, L’Histoire de l’amour et La grande Maison.

Pour Clélie Millner, les deux romans de Nicole Krauss désignent leur auteure comme héritière et les romans eux-mêmes comme de possibles palimpsestes : les fictions prétendent humblement à la transmission d’un texte fantôme, inaccessible, qu’elles aident pourtant à se représenter.

Lire la suite...

L’enfant comme réceptacle et véhicule du « choc » de la guerre au cinéma

La figure de l’enfant est celle qui exprime le mieux le processus d’accoutumance aux chocs, en particulier de la guerre, qu’offre le cinéma à ses spectateurs et qu’ils réclament. Car la guerre est pour l’enfant le processus d’acclimatation aux chocs de l’existence poussé à son paroxysme. Une analyse de Stanislas de Courville.

Lire la suite...

« Le regard de l’enfant sur la guerre : une stratégie d’écriture dans Le sentier des nids d’araignée d’Italo Calvino et Être sans destin d’Imre Kertész »

Pour Sylvie Servoise, Calvino et Kertész font le choix de partir d’un horizon d’attente déterminé – ce que l’on sait, ou croit savoir, de l’enfant, et de l’enfant dans la littérature – pour amener le lecteur à autre chose : une réflexion morale et politique sur des expériences historiques de la Seconde Guerre mondiale.

Lire la suite...

Enfants de la guerre

S’intéressant aux représentations, littéraires, cinématographiques mais aussi juridiques des enfants de la guerre, les articles qui composent ce dossier invitent autant à se demander ce que les guerres font aux enfants, que ce que les enfants font à la guerre : que peut-on apprendre du point de vue des enfants sur la guerre ou lorsque celle-ci est vécue ou représentée à hauteur d’enfant ?

Lire la suite...

L’invasion de l’Ukraine au prisme des théories réalistes

Dans un environnement régi par les règles d’un réalisme aussi « raisonnable et rationnel » que possible, l’irrationalité peut être un atout momentané. Elle se retournera cependant vite contre la nation qui en fera usage si celle-ci n’est pas en mesure d’atteindre rapidement ses objectifs. Une analyse du politologue Jean-Jacques Roche de l’Université Paris Panthéon-Assas.

Lire la suite...