De la vulnérabilité à la résilience, réflexions sur la protection en cas de désastre extrême. Le cas des la gestion des conséquences de l’explosion d’une centrale nucléraire à Fukushima

L’explosion de la centrale nucléaire de Tepco Dai ichi à Fukushima en mars 2011 a été l’occasion de mettre en avant de l’actualité scientifique quelques concepts longtemps négligés, dont celui de résilience. Si l’utilisation psychanalytique de cette notion, qu’il s’agisse de la résilience neuronale, affective, psychologique ou sociale, s’attache à la faculté d’un individu à surmonter un trop grand isolement momentané ou un traumatisme quelqu’en soit la nature, elle est l’objet d’un abus épistémologique dans l’utilisation qu’en ont fait les autres domaines de la recherche.

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