Le territoire national comme ordinaire de la solidarité politique : réflexions à partir du cas des roms migrants en Europe
Parmi les nombreux fantasmes qui accompagnent ou traduisent l’idée de retour à l’ordinaire, un fantasme qui s’exprime dans le cadre des politiques d’immigration est celui du « chacun chez soi ». Revenir à l’ordinaire signifierait revenir à une situation où la « misère du monde » est à sa place, loin de « chez nous ». Cet article propose une critique de cette forme idéalisée de retour à l’ordinaire en l’abordant par un point limite où se brouillent les cartes de la constitution du « nous » et de l’étranger.
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