Entre Flaubert et Rancière : le sort du métadiscours politique dans la fiction de la IIIème république
La Troisième République : époque ambiguë qui, par ses compromis, parvient à éviter un retour à la monarchie héréditaire et à l’empire napoléonien ; époque que l’on peut qualifier après coup comme celle où le républicanisme s’affirme pour de bon comme la forme gouvernementale préférée par la France et par les Français ; mais époque – on le sait bien – dont les premiers mois sont ensanglantés non seulement à cause de la guerre contre les Prussiens mais aussi à cause de la guerre civile de la Commune. Ce traumatisme est rejoué plus tard dans les romans forcément politiques de la Commune : non seulement La Débâcle de Zola mais aussi La Commune des frères Margueritte, L’Insurgé de Vallès, Philémon et La Colonne de Lucien Descaves, et L’Apprentie et L’Enfermé de Gustave Geffroy. C’est tout le paradoxe d’une année où la France trouve une forme de gouvernement capable de durer – malgré tous les zigzags en route – mais où elle se caractérise, aussi, par ses clivages internes.
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